RUEIL-MALMAISON +8,7% - SURESNES +5,9% - PUTEAUX +7,9%
Rueil-Malmaison connaît une rotation importante de cadres, avec pour résultat, «un parc immobilier souvent rénové et soigné, qui fait monter les prix», explique Thierry Sanson, de l'agence de l'Empereur. La ville affiche un prix moyen de 4 368 euros le m2, d'après la chambre des notaires d'Ile-de-France, soit une hausse de 8,7% en un an. L'année a bien démarré ici, ainsi qu'à Suresnes : «Un effet de reprise à retardement, après la présidentielle», assure Vincent Hérou, de l'agence Laforêt, qui note de plus fréquents dépassements des 6 000 euros le m2 et décrit «un marché plus fin mais plus tendu». Si le prix moyen à Suresnes atteint 4 730 euros le m2, l'écart se creuse entre les affaires de qualité et celles présentant des défauts.
A Puteaux, les acheteurs, souvent primo-accédants, restent prudents. Mais ils demeurent attirés par le charme de cette ville, qui offre des opportunités aux familles et aux investisseurs intéressés par la proximité de La Défense.
Rueil-malmaison, Suresnes, Puteaux
1 RUEIL-MALMAISON
Ici, la clientèle, exigeante, est bien servie : «L'hippodrome de Saint-Cloud, le Country Club, les tennis et l'équitation séduisent les familles venant de Paris», note Thierry Sanson, de l'agence de l'Empereur. Buzenval et Rueil-sur-Seine sont prisés pour leurs belles maisons, autour de 1 million d'euros.
2 SURESNES
«Depuis septembre, les candidats à l'acquisition sont moins nombreux, mais ils sont motivés et concrétisent davantage», affirme Vincent Hérou, de l'agence Laforêt. La clientèle apprécie la mixité architecturale du centreville, divisé en deux. Celui du bas, plus proche de Paris, est autour de 5 500 euros le m2, tandis que le haut, plus populaire, démarre à 4 800 euros le m2. Les quartiers des Raguidelles et République, principalement constitués de maisons, cotent en moyenne 5 800 euros le m2.
3 PUTEAUX
Longtemps boudé parce qu'excentré, le haut de Puteaux, où les prix varient entre 3 600 et 4 000 euros le m2, connaît un nouveau souffle. Des programmes neufs sont en effet prévus autour du rond-point des Bergères. Le «vieux» Puteaux, tout autour de l'église, reste recherché. Outre le côté atypique de ses volets multicolores. «Les Putéoliens aiment la vue imprenable sur Paris et son côté province», assure Jérôme Wallner, de l'agence Laforêt.
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