"Il n'y a que du bonheur", c'est l'"aboutissement" d'un combat "qui nous soulage énormément", "la liberté gagne parfois", a déclaré mercredi soir sur LCI Hervé Marro, porte-parole du comité de soutien à Ingrid Betancourt, après avoir obtenu la confirmation de la libération de l'otage franco-colombienne enlevée par les FARC en février 2002.
Hervé Marro a exhorté "l'ensemble des citoyens à venir faire la fête" avec le comité de soutien jeudi soir, "assurément au niveau du parvis de l'Hôtel de Ville" de Paris pour "un grand rassemblement de bonheur".
Maintenant, "je vais rejoindre les gens du comité de soutien, certainement la famille" et "on va pleurer de joie ensemble. C'est l'aboutissement d'un combat pour Ingrid", a-t-il dit. Ca ne veut pas dire qu'on abandonne les autres otages, on continue à se battre". Mais "on voit aujourd'hui que (le combat) paie, et qu'est-ce que ça fait du bien. La liberté, elle gagne parfois quand même", a-t-il ajouté, adressant "mille mercis" aux parlementaires, qui ont salué mercredi soir par des applaudissements l'annonce de la libération d'Ingrid Betancourt, et "à l'ensemble des politiques qui se sont battus", dont Nicolas Sarkozy, le maire de Paris Bertrand Delanoë, ainsi qu'à des artistes comme Renaud qui se sont mobilisés.
"J'espère que personne n'attend des récompenses mais dites vous simplement que là, ces remerciements, en fait, c'est comme des accolades avec toutes ces personnes qui ont été des frères de combat pendant toutes ces années", a-t-il expliqué.
"C'est tellement splendide si c'est vrai, mais on attend qu'on nous le dise", avait déclaré Hervé Marro, avant d'avoir la confirmation de la libération de l'otage franco-colombienne. Les autorités "nous ont téléphonés pour vérifier les numéros de téléphone de l'ensemble de la famille. C'est la première fois qu'ils vérifiaient les numéros de téléphone comme ça, comme un contrôle de routine mais qui n'est pas routinier. Mais quoi qu'il arrive, ça ne veut rien dire. C'est important de l'avoir à l'esprit", avait observé le porte-parole.
"On était au courant que la France n'avait pas baissé les bras, que la France n'avait pas abandonné, qu'elle continuait à mener des efforts incroyables ici, comme sur le terrain, maintenant j'espère que la nouvelle est vraie", avait-il encore souligné.
Pour Hervé Marro, "il faudra retenir cette leçon si Ingrid est libérée: qu'à chaque fois qu'il y a des otages, se battre pour eux, ça vaut la peine et ça finit par payer".
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