Vidéos de la Mairie
COMPTE RENDUS :
- Par Evelyne Hardy
Conseil municipal du 4 juin 2008 : Puteaux en plage
Convocation "express" pour ce conseil dont la date ne nous avait pas été annoncée lors du précédent conseil, pour satisfaire un impondérable, à savoir la validation du marché pour l'organisation de Puteaux en plage ; c'est bien connu, la date de cette manifestation est tellement imprévisible et aléatoire qu'on ne peut s'y préparer ....mais je vous rassure, les 5 jours minimum légaux ont été respectés !
La commission d'appel d'offres, pour laquelle le groupe Puteaux Ensemble a obtenu 1 siège, s'était réunie le 30 mai pour proposer l'attibution du marché ; on y découvre qu'une seule société a répondu au lot 1 - mise en place d'une base nautique -la société BOAZ Concept de Villeneuve d'Ascq, la même qui s'était vue confier l'organisation en 2007 .Le prix proposé est de 350.300 euros HT, ce quisemble à nouveau astronomique . Renseignements pris auprès de la municipalité voisine de Suresnes, qui organise elle aussi une manifestation sur la Seine - la mer à Suresnes, le prix proposé par l'UCPA pour 2 mois pour mettre à disposition catamarans, kayaks, et dispenser les enseignements nécessaires est de 69.745 euros ( CM du 28 mai 2008) soit 5 fois moins pour 2 fois plus longtemps, soit 10 FOIS MOINS CHER ! on peut tout de même s'interroger ! et il nes'agit bien que de la même base nautique,sans toutes les autres prestations !
Interpellée sur cet écart de prix, madame le Maire se borne à répondre " quelle n'y peut rien si l'UCPA ne répond pas au marché de Puteaux, que de toute façons l'adjoint au maire de Suresnes lui a annoncé arrêter l'opération ". Faux pour 2008, l'opération aura bien lieu, et quant à avoir un contact avec cet adjoint, Madame le Maire aurait pu lui demander quelques détails ( ou recettes !) pour comparer les prix et lesdiminuer !
J'ai également demandé pourquoi, àl'instar de Surenes et de Paris, on ne cherchait pas à limiter ces coûts par du sponsoring , de la publicité, ou des subventions . Mais pour ce faire, il eût fallu s'en occuper activement avant le mois de juin ! Madame Ceccaldi a tout de même annoncé en conseil l'espoir d'une subvention ( montant non précisé ).
Le prix d'achat des prestations externesde l'opération Puteaux en plage s'élèvera cette année à : 476.834 euros HT
base nautique : 350.300 euros
location sable très fin ( 2500 tonnes !) : 87.132 euros HT
structures gonflables : 8.432 euros HT
trampolines élastiques : 15.560 euros HT
location mur d'escalade : 15.410 euros HT
Dans les conditions financières présentées, et pour la seule durée du mois de juillet - ce qui ne remplit pas son office de services aux putéoliens présents à Puteaux en août - le groupe Puteaux Ensemble a décidé de ne pas valider ces modalités . Tout en restant profondément favorables au principe de cette manifestation qui apporte véritablement un plus aux Putéoliens , nous ne cautionnons pas l'incurie financière de la municipalité qui pourrait utiliser mieux l'argent des contribuables.
source
- Par Christophe Grébert
Compte rendu du conseil municipal de Puteaux du mercredi 4 juin 2008
Les élus de Puteaux siégeaient hier soir (mercredi 4 juin) à la mairie. L'ordre du jour ne contenait que 5 questions. Le conseil n'en a pas moins été assez long : 2h30 de débat. La discussion sur le règlement intérieur a notamment été particulièrement animée. Mais voyons auparavant les autres points abordés :
- Question 3 : le procès verbal de la séance précédente
A chaque début de conseil, les élus sont appelés à approuver le PV du conseil précédent Le groupe "Puteaux Ensemble" a voté contre. Nous ne pouvons approuver un compte-rendu qui ne rend pas compte de nos interventions, en particulier de nos explications de vote.
Je fais par ailleurs remarquer que la date du conseil de ce soir n'a pas été annoncée par la maire lors de la précédente séance, comme elle s'y étaient engagée. Ce conseil du 4 juin se tient en même temps qu'une réunion de l'Agenda 21, à l'école Petitot. Bruno Lelièvre, élu VERT de Puteaux Ensemble, nous représente à cette réunion et ne peut donc participer au conseil. Il y a là un manque d'organisation de la part de la majorité municipale.
- Question 4 : les communications
Dans ce point de l'ordre du jour, qui revient à chaque conseil, le maire communique à l'assemblée différentes mesures prises : fixations de tarifs, ouverture d'enquêtes publiques, règlement d'honoraires d'avocats, etc...
Ce mois-ci, on nous informe des tarifs des activités du "palais" de la culture pour la saison 2008/2009 : la cotisation annuelle est de 15 euros pour les Putéoliens (enfants et adultes) et de 190 euros pour les non putéoliens (150 euros pour les enfants). Nous suggérons la mise en place d'un tarif plus avantageux pour les non putéoliens salariés dans notre commune, considérant que d'une part via la taxe professionnelle, ceux-ci contribuent à la richesse de Puteaux, et que par ailleurs, en incitant les salariés à rester dans la ville pour des activités culturelles, ils seront aussi tentés de consommer dans les commerces locaux.
Joëlle Ceccaldi répond qu'il n'en est pas question : au "palais" de la culture, "il n'y a pas assez de places pour les Putéoliens", affirme-t-elle.
On apprend que la Poste de la rue Jean Jaurès va déménager à la rentrée dans la galerie commerciale du France. Le local libéré va permettre d'aggrandir la halte culturelle. La Poste principale va aussi être transformée, nous annonce la maire.
La première phase des travaux de renforcement du parvis de l'Hôtel-de-ville est achevée. La dalle n'allait pas s'écrouler, explique le maire. Il s'agissait de renforcer sa résistance pour pouvoir supporter des manifestations publiques. Son père avait une version totalement différente. Lequel croire ? Le prochain vide-grenier, qui devait avoir lieu à la vieille église, aura lieu sur l'esplanade.
- Question 5 : l'attribution du marché pour la manifestation « Puteaux en plage »
Evelyne Hardy intervient pour souligner le coût élevé de cette opération : plus de 500.000 euros. 400.000 euros sont consacrés à la réalisation d'une base nautique. Par comparaison, la base nautique de la "Mer à Suresnes" est budgétée 69.000 euros par la municipalité de Suresnes.
Evelyne suggère de faire appel au sponsoring. Proposition entendue : la maire annonce que des entreprises de La Défense vont faire de la publicité. Rentrées espérées : 50.000 euros.
Evelyne fait aussi remarquer que, malgré ce budget énorme, l'ouverture de "Puteaux en plage" est limitée dans le temps (du 5 juillet au 10 août) et ne couvre pas la période des vacances scolaires.
Joëlle Ceccaldi affirme que 40.000 personnes ont profité de l'opération l'année dernière. Elle en espère 50.000 cette année. Elle redit son projet de créer une base nautique fixe. "Cela nous fera économiser ces 400.000 euros", déclare-t-elle. Cela fait au moins 3 ans qu'elle annonce cette base nautique, qu'on ne voit rien venir et qu'au total, environ 1 millions d'euros ont été facturées pour quelques semaines de localtion de bâteaux et des pédalos. On ne peut pas parler de saine gestion.
Bruno Lelièvre, qui n'est pas là, m'a demandé de poser pour lui une question au maire : est-il possible de faire un bilan d’impact écologique de cette manifestation. Il propose par ailleurs d'associer d'autres communes à cette opération d'envergure : Neuilly, Suresnes, Courbevoie ? Une bonne idée aussitôt rejetée par Joëlle Ceccaldi.
Pour toutes ces raisons, le groupe "Puteaux Ensemble" vote contre ce dossier très mal ficelé. On peut largement faire mieux.
- Question 6 : achat d'un local commercial au 115 avenue du Président Wilson dans le cadre de la "ZAC des Bergères"
L'occupant, un garage Wolkswagen, va être expulsé. Des indemnités d'éviction vont être versées par la municipalité (60.000 euros).
Suite à nos questions pour demander où en était ce projet de ZAC, Joëlle Ceccaldi annonce que l'enfouissement du rond point des Bergères sera réalisé. Le coût de l'opération sera partagé entre la ville, l'EPAD et le conseil général du 92. 10.000 m2 d'espaces verts seront créés sur cette surface. Le maire n'est capable de donner aucun délais.
JE REVIENDRAIS DANS UNE PROCHAINE NOTE SUR LE DERNIER POINT DE L'ORDRE DU JOUR : LE REGLEMENT INTERIEUR. Mais Frédéric Chevalier en parle déjà sur son blog.
UNE AUTRE NOTE SUIVRA SUR LES REPONSES DU MAIRE A NOS QUESTIONS ORALES.
source
- par Frédéric-Michel Chevalier
Puteaux : un Conseil municipal sous haute tension
L'ambiance était particulièrement tendue hier soir, à l'occasion de la réunion du Conseil municipal qui a notamment examiné le texte du règlement intérieur.
La séance précédente avait donné le ton : il serait difficile de trouver un accord sur ce texte, Joëlle Ceccaldi-Raynaud n'étant absolument pas décidée à faire marche arrière sur les dispositions les plus critiquées par l'opposition (lire l'article : Le réglement intérieur du conseil municipal ne permet pas le fonctionnement d'une bonne démocratie locale).
Personnellement, je regrette ce manque d'ouverture et ce dialogue de sourd. Le dialogue, ce n'est pas seulement écouter poliment son interlocuteur, avant de balayer d'une phrase toute son argumentation et d'imposer son point de vue sous le prétexte qu'on a la majorité. Certaines réparties de Joëlle Ceccaldi me rappellent ainsi ce propos d'André Laignel adressé à la droite en 1981 : "vous avez juridiquement tort, parce-que vous êtes politiquement minoritaire". Le vrai dialogue, c'est l'art du compromis, des concessions réciproques.
Des concessions réciproques, il n'y en aura point. Le maire a décidé de passer en force avec sa majorité :
· pour réduire l'espace d'expression de l'opposition dans Puteaux Info (chacune des composantes de l'opposition disposera désormais d'un sixième de page, au lieu d'un quart de page pour s'exprimer),
· pour limiter voire empêcher la retransmission du Conseil municipal en vidéo sur Internet,
· pour refuser de porter de 3 à 5 par groupe le nombre de questions orales posées en fin de séance sur des sujets choisis librement (les autres interventions doivent uniquement porter sur les sujets à l'ordre du jour),
· pour interdire la connexion à Internet des ordinateurs portables des élus pendant la séance,
· pour refuser la retranscription intégrale des débats dans le procès verbal du Conseil municipal,
· pour refuser d'ouvrir les commissions extra-municipales à l'opposition, montrant ainsi sa divergence avec l'esprit d'ouverture de Nicolas Sarkozy,
· etc.
J'ai même été la cause d'un amendement supplémentaire : l'interdiction d'utiliser un appareil photo dans la salle du Conseil. En effet, alors que je voulais prendre une photo (sans flash) pour illustrer mes billets de compte-rendu, Madame le maire m'a vivement réprimandé, m'accusant de lui manquer de respect (sic) ! Il n'en fallait pas plus pour rajouter un interdit de plus au règlement intérieur et me menacer d'écrire au Préfet pour l'informer de mon comportement (il faut voir en cela, une tentative de diversion visant notre intention de demander un contrôle de légalité sur plusieurs points du règlement intérieur). Drôle de conception de la liberté d'information. Dans ce cas, que la mairie nous donne accès aux clichés du photographe officiel et nous donne l'autorisation de les publier en mentionnant leur auteur.
Je regrette vraiment le refus d'ouverture de Joëlle Ceccaldi, car un document de cette nature, dans la mesure où il définit les règles de fonctionnement du Conseil municipal pour les 6 ans à venir, aurait mérité de faire l'objet d'un large consensus et d'être adopté à l'unanimité des conseillers municipaux.
Ambiance tendue également, lorsqu'Evelyne Hardy a demandé des explications sur le coût de l'opération Puteaux en plage, notamment en regard des coûts de la base nautique de l'opération la mer à Suresnes. Là aussi, la majorité n'accepte ni dialogue, ni suggestion. La proposition de Christophe Grébert d'étendre le ponton en direction de Neuilly et de la gérer l'opération en intercommunalité a même été tournée en dérision "et pourquoi pas construire un port ?" lui a rétorqué ironiquement Joëlle Ceccaldi-Raynaud.
Enfin, Madame le Maire n'apprécie pas non plus que l'opposition puisse s'intercaler entre elle et les Putéoliens. Ainsi, prétextant un doute sur l'origine des questions posées au nom des Putéoliens (dont nous ne fournissons que les prénoms), Joëlle Ceccaldi rétorque que ceux-ci n'ont qu'à écrire directement à son cabinet. Et que fait la majorité de la transparence ?
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